Comment vouliez-vous que Stéphane Le Tortorec échappe à son destin ? Petit-fils de marin-pêcheur, il se souvient de son grand-père qui partait en mer la semaine avec ses deux bateaux de pêche en bois, parfois jusqu’en Afrique. En 1978, à l’Aiguillon, sa mère ouvrait une poissonnerie l’année de sa naissance. À partir de 14 ans, le jeune garçon fait ses armes dans l’affaire familiale tenue par sa mère alors que son père, anciennement dans les transports de poissons, devient marin-pêch eur. Stéphane Le Tortorec préfère s’occuper de la poissonnerie, de concert avec sa petite sœur Sonia et sa femme Laetitia. 

Depuis, ils ont déménagé de la boutique ancestrale située au 51 Boulevard Mestrezat à Arcachon pour s’installer dans un magasin plus grand et plus confortable juste en face au 53 de la même rue. Le commerce s’est adapté au fil du temps, avec notamment le développement de plats cuisinés.

Un chef cuisine les poissons frais de l’étal avec des légumes du marché voisin. La poissonnerie distribue en outre des produits dont ils ont l’exclusivité sur le bassin. 

Au programme : caviar Petrossian, Beurre Bordier et beurre d’Échiré, de quoi ravir les plus fins gourmets. Stéphane Le Tortorec a développé en outre des échanges avec des pays exportateurs de produits de la mer, comme le Danemark par exemple, ce qui lui permet de commercialiser des produits nobles, comme le homard ou la langoustine. En outre, les principaux achats de poissons se font à la criée d’Arcachon.